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C'est un regard introspectif qui m'amène dans ces couloirs urbains à l'échappée incertaine, je m'imprégne de la puissance qui se dégage des bâtiments, de sa pierre. Et malgré l'étroitesse des passages, j'y ai toujours eu une impression d'espace. La puissance de la lumière est également encourageante.
Cette fois-ci, j'ai choisi un univers qui me fait vibrer, où j'évolue sans objectif précis dans l'attente de la rencontre avec moi-même, cette convergence de signes que j'arriverai à inscrire dans l'image photographique. Mon travail se situe ici dans l'espace entre le soi et l'extérieur, le lien ou encore l'Entre (aïda en japonais) dont parle le philosophe japonais Kimura Bin.
Contexte : suite à des séjours répétés, j'ai développé une relation particulière pour le labyrinthe minéral qu'est le cœur de la ville d'Arles. J'ai parcouru les ruelles et les venelles des différents quartiers aux heures les plus chaudes avec sa lumière éclatante et ses ombres profondes ; ce moment où les habitants restent chez eux. C'est de cette rencontre que j'ai rapportée cette série de compositions photographiques introspectives entre abstraction et sensibilité.
25 photographies de la série sont édités dans le livre Arles, Perpectives aux éditions iKi dans la collection Le Pont Rouge, 2015.