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Publié dans le journal La Gazeta, Pologne, le 23 mai 2002 par Anna BUGAJSKA
"Patrick Rimond a choisi comme champ d’action artistique la limite entre la ville et la nature. Ses images montrent des murs enlaidis par les graffitis, des plantes rachitiques emprisonnées dans des cours de béton, ou de la broussaille délaissée sous des poteaux électriques ; toutes ces choses que l'on trouve également chez nous [en Pologne]. Mais dans les photographies de ce français, elles deviennent l’objet d'une observation brillante et l’expression d'un désir d’harmonie.Elles présentent parfois un ensemble bétonné oppressant, comme dans le film « Metropolis » de Fritz Lang, deviennent parfois le royaume des objets sortis de leur contexte, ou sont encore les dernières enclaves d'une verdure se battant pour survivre.Chacune de ces visions est convaincante par elle-même, et dans le même temps, elles constituent un ensemble qui tient plus du manifeste artistique indépendant, que d'un réel portrait du monde de l'entre deux siècles."